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  • : Ce blog vous présente Michaël Leclercq, Conseiller Communal à Thuin et Chroniqueur à la RTBF. Nous vous souhaitons un bon surf !
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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 14:59

A votre avis, pourquoi la SNCB veut-elle séparer les lignes de trains en 3 catégories ? D'où la pertinence de notre combat pour la sauvegarde de la ligne 130A, Charleroi-Erquelinnes, car elle serait dans les premières à ne plus être entretenues, faute de moyens !

 

Voici ci-dessous la réaction d'Ecolo à cette étude, ainsi que plus bas, le résumé de celle-ci !

 

Le rail belge et les voyageurs méritent mieux qu’une polémique stérile entre les membres du gouvernement fédéral

link

 

5 avril 2013

Une nouvelle étude réalisée par l’Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL) épingle la vétusté du rail belge et la nécessité d’investissement importants pour éviter de revoir à la baisse l’offre ferroviaire. Cette question de la vétusté du rail belge est connue depuis longtemps et a été plusieurs fois rappelée lors de la Commission Infrastructure de la Chambre. C’est pourquoi, au contraire des autres groupes politiques, dont le MR qui se fend aujourd’hui d’un communiqué virulent sur le sujet, Ecolo et Groen plaident pour des moyens plus importants que ceux prévus dans le cadre du Plan Pluriannuel d’Investissement 2013-2025. Pour les écologistes, les voyageurs du rail n’ont pas besoin d’une polémique entre membres du gouvernement mais d’un groupe SNCB financé à la hauteur des défis auquel il fait face et des besoins des voyageurs.

La sortie du MR est d’autant plus incompréhensible et incohérente que le gouvernement fédéral vient de décider de grever de 30 millions d’euros le budget du groupe SNCB. Pourtant, le CEO d’Infrabel a averti les parlementaires fédéraux que toute diminution des budgets de la SNCB aurait des impacts directs sur la survie des lignes rurales récemment menacées.

Les moyens complémentaires sont d’autant plus nécessaires pour le groupe SNCB que les études précédentes du SPF Mobilité et du SSICF (autorité nationale de sécurité) ont montré, bien avant celle de l’Ecole polytechnique de Lausanne, la nécessité d’investir dans l’infrastructure. Ces études mettent notamment l’accent sur les effets du dérèglement climatique sur l’état du rail belge (état des caténaires, gauchissement des voies, impact des canicules et des inondations...).

Ceci-dit, il ne s’agit pas de favoriser les investissements dans l’infrastructure au point de diminuer les dotations de fonctionnement. Sans une augmentation de ces dotations, nous serions condamnés à bénéficier d’infrastructures modernes sur lesquelles ne roulerait aucun train. Il faut donc trouver un juste équilibre et moderniser la structure.

Ecolo interpellera le Ministre des Entreprises publiques au Parlement concernant cette nouvelle étude et demandera comment le Gouvernement fédéral compte concilier les résultats de cette étude avec les récentes diminutions de la dotation de la SNCB décidées par toutes les composantes de celui-ci.

 

L'état de vétusté du rail belge serait inquiétant

BELGA

Mis en ligne le 05/04/2013

Les voies et caténaires seraient quasiment en fin de vie.

L'Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL) estime que le rail belge a besoin d'un sérieux rattrapage en matière d'investissement. Les voies et caténaires seraient quasiment en fin de vie et il faudrait plus de 680 millions d'euros pour la période 2013-2025, lit-on vendredi dans l'Echo.

L'audit de l'EPFL a été réalisé en 2011 et commandé par Infrabel, le gestionnaire du réseau ferré belge. D'après les experts suisses, le rail belge a besoin d'un sérieux rattrapage en matière d'investissement car il a été touché par une insuffisance de moyens par le passé.

Infrabel a reconnu l'existence de cet audit, explique L'Echo. "La durée de vie des voies est de 30 ans et celle des caténaires de 20 ans. Toutes les courbes indiquent qu'elles arrivent en fin de vie et qu'on doit faire les investissements. A défaut on risque d'avoir des problèmes, notamment en parte de capacité", a indiqué Infrabel.

Les experts ont chiffré le rattrapage de 220 à 250 millions d'euros pour le remplacement des voies, de 190 à 230 millions pour les appareils de voies principales et 200 millions d'euros pour les caténaires.

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